Déroulement et limites de votre consultation
« Le devoir du praticien n’est pas de guérir le malade mais d’ajuster une partie ou l’ensemble du système afin que les fleuves de la vie puissent s’écouler et irriguer les champs desséchés »
Une séance d’ostéopathie dure en moyenne 1 heure. Elle se décompose en 3 parties :
L’anamnèse
L’ostéopathe vous questionne sur votre motif de consultation, et sur vos antécédents (médicaux, chirurgicaux, traumatiques…) afin de vous cibler au mieux.
En allant au-delà des symptômes, l’ostéopathe s’intéresse à l’histoire de votre corps, à ses traumatismes les plus anciens, qui seront parfois passés inaperçus.
C’est la phase la plus importante de la consultation, qui permet de mettre à jour un motif d’exclusion et de vous réorienter
vers le spécialiste qu’il convient de consulter.
« Il est plus important de connaître le malade que la maladie dont il souffre. »Hippocrate
Le diagnostic
L’ostéopathe identifie toutes les pertes de mobilité et pose son Diagnostic Ostéopathique Spécifique déterminant les origines des dysfonctions et des plaintes du patient.
Le traitement
L’ostéopathe va traiter les zones tissulaires en dysfonction pour favoriser la mobilité et la fonction des structures adjacentes.
Il propose un traitement en choisissant la technique la mieux adaptée et la plus confortable pour chaque patient en fonction de son âge et de sa morphologie.
Les limites de l’osteopathie
En posant son Diagnostic Ostéopathique Spécifique, l’ostéopathe recherche aussi « les diagnostics d’exclusion », c’est-à-dire les manifestations cliniques qui relèvent d’une autre discipline que la sienne (chirurgicale, médicale, kinésithérapique) ou qui ne sont pas justifiables d’un traitement ostéopathique utilisé seul.
L’ostéopathie ne prétend pas tout soigner.
Elle ne propose pas de guérir les maladies dégénératives (cancer, sida, sclérose en plaque, parkinson…), les maladies génétiques (mucoviscidose, myopathie…) pas plus que les maladies infectieuses ou les fractures.
Cependant, si l’ostéopathie ne peut avoir d’action sur ces affections, elle peut en avoir une sur leurs conséquences, (douleur, interactions psychosomatiques…).
Être ostéopathe, c’est détenir une connaissance et une compétence gestuelle adéquate, afin d’assurer la sécurité de ses patients.